DES SECRETS BIEN GARDÉS
Saint Hubert
A propos
Situé en bordure de voie romaine sur la départementale le Mans/Tours :
La N138 deviendra D338.
Le carrefour de Saint-Hubert est avant tout la première des portes de Bercé et se devait à ce titre d’être remarquable pour être remarqué.
1848 :
Saint Hubert figure au cadastre, avant même la M.F. de la Tasse. Ses bâtiments ont de tous temps accueilli les équipages de chasse à courre car des logements leur sont affectés spécifiquement, le long de la route menant au village de Marigné-Laillé.
Cet établissement deviendra progressivement cette auberge renommée qui fait figure de poste avancé et lieu de rendez-vous privilégié.
1863 :
Une demande parvient en préfecture pour établissement à distance prohibée de la forêt, d’une maison à usage d’habitation (située au dessus de la propriété de Saint-Hubert) destiné à Pierre Boulay, marchand de bois.
1900 :
Le café est géré par la famille Avisse Henri Clément (né en 1867) et Jousse Marie Magdeleine (1876) (Henri deviendra aussi entrepreneur de travaux forestiers).
1914 :
Ouest Éclair du 13 mai : Grande fête champêtre
et réunion sportive.
La grande fête champêtre annuelle qui a lieu au hameau
de Saint-Hubert et qui attire toujours une foule considérable,
de promeneurs dans ce joli coin de la belle forêt de Bercé,
aura lieu le dimanche de la Pentecôte, 31 mars 1914.
Plusieurs sociétés musicales prêteront leur concours à
cette grande réunion sportive, de bicyclettes et motocyclettes.
A 13 heures, course cycliste, séries, vitesse, distance 6 kilomètres;
à 14 heures et demie, rendez-vous des motocyclettes ou side-cars;
A 15 heures, grande excursion motocycliste à la fontaine de la Coudre,
un des plus beaux sites de la forêt de Jupilles (cette excursion est
ouverte à tout motocycliste, lesquels sont priés de se faire inscrire
à l'avance, jusqu'au 25 mai, dernier délai, chez M. Choplain, bar de
la Sirène, au Mans, ou chez M. Avice, cafetier à Saint-Hubert,
commune de Marigné; droit d'inscription, 0,50 f;
A 15 heures et demie, course cycliste, finale;
A 16 heures et demie, course de motocyclettes,
ouverte à tous les motocyclistes (2ème catégories),
deux objets d'art; pendant les courses, concert;
A 17 heures et demie, collation en plein air, après laquelle
le champagne sera offert gratuitement à tout cycliste
ou motocycliste ayant participé à l'excursion ci-dessus;
A 19 heures, grand banquet par souscription servi par
M. « Avice », cafetier;
A 22 heures, retraite aux flambeaux, bal public.
De nombreux engagements de motocyclistes sont
déjà inscrits et nous sommes certains que cette belle
fête attirera cette année de nombreux promeneurs,
lesquels n'auront pas à regretter leur déplacement
en ce jour de fête.
1921 :
Il y a fête à Saint-Hubert (patron des forestiers et des chasseurs) le 15 mai 1921 : courses cyclistes et réjouissances.
1922 :
Au 1er juin une concession est accordée par l’administration à Mme Veuve Rouillard (hôtelière) située pointe sud de la parcelle 19, pour disposition de bancs et tables, durant l’été 1922 et 30 ares à un prix de 30 f /an).
1927 :
Le 14 janvier, un bail de 9 ans renouvelable est établi pour l’ancienne concession Rouillard sur la pointe sud de la parcelle 19 (30 ares) pour bancs et tables au nom de Rastoul Jean Eugène, Hôtelier (1877) et Hoesch Lina Augustine, chef cuisinière (1875) qui viennent d’acheter les murs. Monsieur Rastoul tout comme ses prédécesseurs, recevait souvent les élèves de l’ENEF.
Par l’intermédiaire d’une publicité
L’Ouest Éclair du 14 avril 1927 vente ainsi les lieux :
Dans un site à la fois charmeur et reposant, en pleine forêt,
Saint-Hubert est l’endroit rêvé pour passer agréablement
dans l’intimité et le confort, les fêtes de Pâques.
L’accueil y est cordial, la table de premier ordre,
les vins généreux, jolies chambres modernes
avec l’eau courante.
Salle de bains.
1934 :
L’Ouest-Éclair du 28 juin 1934 relate
L’assemblée de Saint-Hubert
Dimanche prochain, 1er juillet, se tiendra,
dans le cadre si bien choisit du carrefour
Saint-Hubert, en pleine forêt de Bercé,
une grande assemblée.
Nul doute que les amateurs de plein-air
ne s’y rendent nombreux.
Les couples pourront s’y divertir à loisir
au son de la musique du bal Brimbal,
bien connue dans la région.
Il y aura également de nombreuses attractions,
jeux divers, tirs, loteries, etc…
1948 :
La veuve Hoesch, cède son établissement le 8 juillet à Mme Hauchère.
1955 :
Paulin Louis René Niquet et Marguerite Danger s’établissent dans les murs.
1962 :
La famille Guettier rachète les murs en 1962. Elle exploitera l’établissement jusqu’en 1980.
1981 :
Andrée Gilberte Tison (mamie Tison) pour les habitués rachète l’établissement.
Elle savait tout comme les autres chefs des alentours de Bercé, si bien recevoir ce petit monde de la forêt.
La poterie de Saint-Hubert.
Sa fille Patricia Rayon et Alain Gilbert développeront dans le local voisin, un atelier de poterie traditionnelle en grès.
Depuis cette date ils affinent leur maîtrise de la terre et du feu.
Nous utilisons le grès du Berry pour produire une collection de pièces uniques et de vaisselle usuelle que nous cuisons dans le four à gaz ou le four à bois de type “anagama”.
1991 :
En mars, le fond du restaurant est mis en gérance, et c’est la famille Lardon qui est aux fourneaux.
1995 :
La physionomie du carrefour change (comme partout en France) le rond est habillé à l’anglaise pour faciliter la fluidité du trafic et éviter les nombreux accidents.
Une croix forestière haute de quatre mètres et d’un poids d’une tonne, élevée tel un phare au milieu du giratoire de Saint-Hubert, met en valeur l’une des particularités de la Forêt Domaniale de Bercé.
2007 :
La gérance passe la main, et désormais, avant de partir chasser à courre, les équipages partagent ensemble un solide petit-déjeuner chez Richard et Sandrine Hardouin, dont le lien avec la forêt est encore très fort, et qui s’articule autour du père : Jean Louis Hardouin, président du GIC de Bercé (Groupement d’intérêt cynégétique).
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