DES SECRETS BIEN GARDÉS
Routes et chemins
A propos
à propos des routes et chemins
Au début de notre ère :
La gaule celtique incorporait la Cénomanie : la province du Maine. Mais discrète, Bercé ne figure même pas, contrairement à la forêt d’Andaînes, sur la première carte de France. Dans les débuts, il y a 2000 ans,
la Légion de César, basée non loin d’ici, à Sougé, près du Loir, était saisie d’effroi à l’idée de traverser la grande forêt des Aulerques Cénomans et des Carnutes, forêts noires et impénétrables.
Au moyen-âge
«Elle était sans doute un de ces massifs à peu près inexplorés, toujours presque vierge, ou Charlemagne allait peut-être chasser.»
A l’image de la description faite par POTEL en 1923 dans son ouvrage sur la forêt de Bercé.
1669
Avant le premier aménagement de la forêt en 1669, Bercé ne possédait qu’une grande route royale et trois grands chemins. Des chemins de traverse par contre, il en existait beaucoup, peu praticables en mauvaise saison.
Bref, Bercé n’était point percé !
De ce handicap routier, elle sut tirer parti et nous parvient intacte aujourd’hui, l’homme n’ayant pu la dévaster et la piller totalement de ses trésors.
Au fil du temps c’est par pur souci de sécurité que l’homme déboise méthodiquement, essarte, implante ses champs en grappes, les entourant de fossés.
D’après la carte de 1669, au seul examen des cent kilomètres de son périmètre, Bercé apparaît comme un centre de résistance au défrichement.
Dans les angles rentrants du Massif on a de grandes chances de trouver l’entrée d’un sentier, car l’homme soucieux de sa sécurité, pénétrait en sous-bois le plus tardivement possible.
La traversée d’un grand massif forestier a toujours posé de réels problèmes au point de vue de l’insécurité et de l’orientation des voyageurs. Souvenez-vous de Charles VI devenu fou en forêt du Mans.
C’est l’époque où le loup, grand prédateur, hantait les fourrés et que les bandits de grand chemin vous détroussaient… tel, dans celui de Passe-Vite situé au sud de Saint-Hubert, véritable coupe-gorge.
Le manque d’infrastructure routière est crucial en 1669, date de l’ordonnance de Colbert. Utilisés par les charretiers, transporteurs en tous genres et leurs bêtes de somme, ces anciens chemins se font aujourd’hui si discrets que l’on a bien du mal à les repérer.
Nous ne sommes pas encore à l’ère industrielle et la sylviculture est encore du type tire et aire, (c’est-à-dire qu’on traite les parcelles en régénération de proche en proche, par réensemencement naturel).
Article 3 du titre 28 de l'Ordonnance de 1669
règlant les matières forestières.
"Ordonnons que tous bois, épines, et broussailles,
qui se trouveront dans l'espace de 60 pieds des grands
chemins servant au passage des coches et carrosses
publics, seront essartés et coupés, en sorte que le chemin
soit libre et plus sûr".
Les routes royales de Vaas et
de Tours furent ainsi établies.
Cette même ordonnance prévoit « la pose de croix,
poteaux ou pyramides avec des inscriptions ou marques
apparentes des lieux où chaque chemin conduit »
et ceci aux frais du roi Louis XIV.
1783
Mais ce n’est que 114 ans plus tard que l’on se souciera de construire à Bercé un réseau routier cohérent et digne de ce nom.
En 1783, date du deuxième aménagement de Bercé, le surintendant Chaillou, agissant pour les intérêts de Monsieur, frère du roi, entreprend le percement de Bercé, à la façon des grandes forêts royales à savoir:
Création d’un réseau dense de routes, convergeant vers les carrefours en étoile, répondant parfaitement à l’archétype du théâtre de la chasse à courre.
De petits rendez-vous de chasse, contribueront plus tard à leur ornement servant aussi d’abris provisoires aux cantonniers de la forêt.
Sommières et layons, régulièrement entretenus, divisent le massif conformément aux prescriptions de l’aménagement.
Certains ronds se trouveront ainsi décalés par rapport aux carrefours anciens, tels ceux de la Croix-Marconnay (construction de la loge en 1886 : 10.000 f), du Clocher, de Croix-Veneur…
D’autres ont disparu, effaçant ainsi toutes traces des anciennes voies de communication et se fondent aujourd’hui dans la végétation, telle la Croix du Charme Béni, situé à un point culminant de Bercé “175 m” dans la Parcelle 167.
1789
A la révolution, si les routes sont apparemment ouvertes, elles ressemblent bien souvent à des lignes étroites en terrain naturel, allant par monts et par vaux, ignorant les vallées et obstacles naturels, jusque là infranchissables aux chariots.
L’auxiliaire du voiturier est en ces temps éloignés, le plus souvent, le cric.
De 1783 à 1843 l’évolution routière est fulgurante :
On déboise les emprises, terrasse, et creuse des fossés pour assainir les chemins.
« En plus des trois routes forestières et de la route royale, vingt-deux routes et vingt-deux chemins périmètraux, ont été percés depuis 1784 …» précise l’aménagiste de 1843, à l’image de la ligne des Trembles qui fut élargie en 1881 seulement.
Vers 1800, en forêt, il n’y avait pas de pierres sur ces chemins en terrain naturel et enherbés. Ce n’est qu’un demi-siècle plus tard que les forestiers ouvriront leurs carrières.
En 1820 l’inspecteur forestier Doazan plancha sur l’ouverture d’une grande voie de communication entre Mayet et Saint-Calais.
En 1825, chaque voiturier devait verser 2 m3 de pierres ou 2fr50 pour une journée de charges.
En 1828, le chemin de Pruillé était presque impraticable pour la circulation des voitures. «Et pourtant, ce chemin serait d’une grande utilité, vu qu’il communique par une des allées de la forêt à la grande route du Mans à Tours, et que ce serait par cette route que viendrait la chaux et la pierre d’Ecommoy, ainsi qu’une grande partie des bois de la forêt de Bercé.»
Déclarée d’utilité publique cette voie (le futur C.D.13) sera créée dès 1839.
Délibérations du Conseil général de la Sarthe du 1er janvier 1839
Il ajourne à cette époque la décision à prendre sur le tracé du chemin de grande communication n°2, dans la partie comprise entre Mayet et le Grand-Lucé ;
Et décide que, jusqu’à l’adoption de ce tracé, les communes de Jupilles, Pruillé-l’Eguillé et Marigné, ne seront pas appelées à concourir à la construction et à l’entretien de ce chemin n° 2.
Le 1er mars 1840 à 10 heures du matin, le conseil municipal
de Saint-Vincent-du -Lorouër, délibère sur le fait que :
«…les chemins vicinaux traversant la forêt domaniale
doivent être maintenus en état par l'administration forestière
qui avait alors des cantonniers…
Que par suite du non entretien depuis trois ans ces chemins se
sont considérable ment dégradés et que pour les mettre en état,
il faudrait une somme bien plus forte que l'impôt payé par l'administration …
Que l’administration, par un travail continu (de ses cantonniers)
pourrait à moins de frais que la commune, entretenir la portion
des chemins vicinaux qui traversent la forêt…
En conséquence le conseil propose de
remettre autant que possible les choses sur l’ancien pied,
c’est à dire, que la contribution que paye annuellement l’État
à la commune, en vertu de l’article 13 soit mis à la disposition
de l’administration forestière à la condition que celle-ci se
charge de l’entretien des dits chemins.»
Suite à cette lettre qui fut transmise au préfet et au directeur
général des forêts, les utilisateurs et voituriers furent
soumis à une prestation d'entretien de trois jours sur ces routes.
1843
Sous Napoléon III, le chantre de la modernité l’arpentage du troisième aménagement est confié à Wautot.
Les carrières des Renardières, de la Tasse, des Profonds-Vaux, ainsi que les scories de fer de la Croix Marconnay et des Forges sont utilisées pour le rencaissement des routes forestières.
On élargit celles-ci à 8 m au lieu de 4 m et la route de Vaas de 30 m de large, sera ramenée à 12 m.
Il est même proposé d’ouvrir quelques routes empierrées servant pour l’exploitation des bois, que l’on empierrera à l’aide des carrières nouvellement ouvertes en forêt.
Car pour entretenir ces magnifiques percées rectilignes avec leurs ronds-points d’un goût si classique, il fallait disposer de la pierre.
Nos routes, en 1850, ressemblent bien souvent à des sommières ou layons, régulièrement entretenus, qui divisent le massif conformément aux prescriptions de l’aménagement.
Entre 1850 et 1963 les carrières de Bercé fourniront la pierre nécessaire à l’entretien du réseau routier domanial et vicinal. Les extractions qui emploient bon nombre de carriers se déroulent à la belle saison.
Les communes avoisinantes obtiennent sous la responsabilité des maires, des concessions renouvelables.
Des milliers de m3 de pierres seront ainsi déposés en tas le long des routes, sur les gares à pierres et étalés méticuleusement par les valeureux cantonniers forestiers.
A cette époque les carrières de forêt sont animées et desservent tout aussi bien les communes avoisinantes que la forêt, comme nous le verrons plus tard.
L’aménagiste constate que la hausse des prix du bois, accompagne l’amélioration du réseau routier.
En 1850 la révolution forestière du XIX° siècle accompagne l’essor industriel. La pierre est étalée en quantité sur les chemins.
Les routes forestières ne sont en effet plus adaptées à cette ère moderne : Les mines, le chemin de fer, le télégraphe sont autant de débouchés nouveaux et souvent stratégiques qui réclament une solide infrastructure routière.
C’est en 1850 que la France atteindra son plus faible taux de boisement.
1878
Heintz, garde aux Boussions, signale « … l’entretien et le rechargement des routes déjà en place se poursuit, employé pour se faire une voiture à un collier ».
Dès cette époque, sont entreprises les premières plantations d’arbres exotiques d’ornement, (séquoias, cèdres, cyprès …) autour des différents ronds-points. Ces plantations perdureront.
La voirie est riche en vocabulaire,
relevé ça et là sur les
vieux registres des gardes
cantonniers de la forêt :
Chaînage de la route,
emploi des matériaux,
débourleter les accotements,
comblement d'ornières,
enlèvement de pierres roulantes,
ouverture de saignées,
ébouage de la chaussée
ou rabotage de la boue,
essartement des accotements
ou enlèvement des accrues,
empierrement du hérisson,
ragréage et terrage des pierres,
piochage,
rechargement,
ébossage,
bombement,
cylindrage,
balayage,
curage des fossés,
entretien des dalots.
On dispose des gares à pierres (1896) encore visibles de nos jours, comme ici (sur la photo) au rond Wautot…derrière la voiture. La couleur foncée du poteau est due à la sous-couche anti rouille. C’est un créneau dans l’accotement qui accueillait un tas de pierres d’environ un mètre cube. Les gares étaient dispersées régulièrement le long des routes. À la livraison du tout-venant, le cantonnier piquait un jalon sur les places nécessiteuses.
« Tout garde ou brigadier qui aura employé ou laissé
employer un seul tas de pierres, d'une fourniture nouvelle,
sans l'ordre écrit du chef de cantonnement sera puni,
et la valeur du cube de matériaux employés avant l'envoi
de cet ordre sera mise à la charge du préposé qui aura donné
l'ordre d'emploi ou laissé faire les ouvriers. »
Le Mans 30 novembre 1898. ….
Signé : Louis-Roulleau de la Roussière
L’inspecteur Roulleau fut à l’origine du nom de quelques routes dont la fameuse avenue Roulleau et du rond-point dont mention est faite par le garde Jouaux dès le 8 mai 1899. Il est aussi l’auteur d’une carte routière de la forêt de Bercé et de ses environs, datée de 1905.
En ce début de XXème siècle, le rythme des convois forestiers est des plus soutenus. Les chargements sont de plus en plus lourds. Les routes forestières ne sont plus adaptées à cette ère moderne: Les mines, les chemins de fer, le télégraphe, autant de débouchés nouveaux et souvent stratégiques, qui réclament une solide infrastructure routière.
Le transit des bois dégrade les routes et en janvier 1906, les cantonniers de la forêt réparent les chemins ruraux n° 82 et 83 sur Marigné.
À la fin de la grande guerre 14-18, les prisonniers piochent la route reliant la Croix-Marconnay au rond Wautot qui avait été tracée avant-guerre. C’est la route dite …Neuve, baptisée plus tard André Hallays.
Au départ de Croix-Marconnay, la ligne Charles Mendès qui relie le rond Jousset et prolonge la ligne A.Hallay est ouverte.(Mendès Charles François Jules Marie, officier forestier issu de l’ENEF) capitaine du 84ème R.I., MPLF le 19 février 1915
Entre les deux guerres, la France s’amuse, les bals de l’Hermitière font recette.
Le 21 juin 1923, le garde Pigault reçoit communication d’une décision autorisant une dépense de 2003 francs pour les deux brigades de la forêt de Bercé. Cette somme correspond aux réparations de l’usure causée aux routes forestières par la circulation touristique. Entre les deux guerres et durant la dernière, les routes sont mises à rude épreuve. La reconstruction et les transports militaires en tous genres ainsi que le dépôt de munitions le long des routes mettent celles ci à rude épreuve, d’autant que la forêt est fortement sollicitée en bois de mine et en traverses.
En mars 1934 on plantera des douglas au Buisson et Croix-Marconnay, des cyprès au Pézeray et à Jousset.
Quelques ponts de bois s’effondrent, à Croix-Chambault en 1939, au Pressoir en 1940.
Les chômeurs et les camps de jeunesse d’Afrique du Nord, participent à la construction de routes en forêt à la Coudre, Gaie Mariée et hors forêt à l’Hermitière.
A la fin de la guerre 39-45, deux bombes lâchées par un avion en perdition épargneront de peu la chaussée aux Forges et à la Croix-Marconnay, sans faire de victimes mais beaucoup de bruit.
En 1947, depuis le dernier aménagement de 1911, 6400 m de routes ont été créés. Après guerre, l’intensification des empierrements est de rigueur.
Roger Vercel
s’extasiait devant les allées forestières de Bercé, allant jusqu’à écrire : « … je puis proclamer qu’il n’existe nulle part de plus majestueuses, de plus nobles avenues sylvestres que les nôtres! ».
Les charretiers disparaissent progressivement du paysage forestier au profit de grumiers de plus en plus volumineux et lourds. Il devient urgent de renforcer l’assise des routes. Par exemple sur l’allée Bretonne, on utilisera des pierres de calibre 0,15 et 1m 3 de sable pour 5 m 3 de pierres.
Et de nos jours encore les chargements sont monstrueux!
Les carrières forestières, faute de carriers et de cantonniers forestiers ne suffisent bientôt plus. Il est fait appel aux entreprises privées. Les entreprises Le Dilly, Hummel, Derré, remplacent progressivement la main d’œuvre typiquement forestière. Pour sa dernière carrière en activité, l’administration fait l’acquisition d’un camion que conduit M. Georges, habitué jusqu’en 1970 à la carrière de Gaie-Mariée. Pour l’enlèvement des moellons, on achète des munitions.
Plus tard, en 1953, Robert Calvel, nouveau brigadier, excédé de voir ses ouvriers, un balai ou une pelle entre les mains, décide avec l’aval de son ingénieur M. Lorne, de goudronner les routes de sa brigade.
« Les ouvriers ont mieux à faire ….. en forêt. »
Les routes sont désormais l’affaire des Ponts et Chaussées et les ouvriers redeviennent véritablement des sylviculteurs à part entière.
Le goudronnage ne se fait pas sans mal.
Chasse à courre et voitures particulières circulent sur les routes nouvellement mises en forme ou goudronnées et ce, malgré les barrières posées. Les dégâts sont énormes, sans arrêt il faut se remettre à l’ouvrage. Les buses disparaissent comme par enchantement, chaque jour on doit les camoufler.
Les riverains concernés acceptent mal ces conditions draconiennes justifiées par les travaux en cours et coupent ou démontent en toute impunité, les barrières objet de leur ressentiment.
Que d’énergie et d’argent public gâchés ! La pelleteuse remplace la pioche, le rouleau compresseur, la dame. Les carriers sont reconvertis ou débauchés.
Mais tout n’est pas noir et Goenvec, agent technique à la Doucinière, note en 1959 : « travaux et transferts sans perte de temps. Le chauffeur travaille au mieux des intérêts de l’administration ».
Le revêtement choisi est rose ce qui distingue les routes domaniales de Bercé.
Calvel, le Chef du secteur Est, l’a choisi rose (comme en région parisienne d’où il arrive et parce que cette couleur se rapproche tout naturellement des tons automnaux). C’est tout de même moins morose que le gris…. …mais bien plus cher!
On constatera plus tard que le liant était moins solide avec ce gravillonnage rose.
1966, création de l’Office national des forêts.
Les forêts s’ouvrent, par décret, au public.
Belle et attirante, Bercé n’échappe pas à l’invasion grandissante des citadins en mal de nature, de sport, et de découverte.
Les ramasseurs de champignons l’ont adoptée, mais en trop grand nombre, créant çà et là quelques frictions au sein de ce microcosme particulier.
Termes techniques :
Aménager : Assigner un objectif à une forêt, pré voir et organiser coupes et travaux.
Pied : 1 pied = 0,33 m. => 60 pieds = 19,80 m.
Monsieur : Frère du roi Louis XVI - futur Louis XVIII le Désiré, comte de Provence,
du Maine et du Perche, duc d'Anjou et d'Alençon, dernier apanagiste de la forêt.
Apanagiste : Personne jouissant de fiefs dus à son rang de cadet royal (depuis 1031).
Cantonniers : Les gardes cantonniers seront présents sur Bercé,
jusqu'au 27 avril 1910 - Avec leur tache sylvicole, les ouvriers forestiers
ou auxiliaires, sont souvent assimilés à des cantonniers.
(Le terme « cantonnier » sera remplacé après guerre par
celui d’auxiliaire forestier).
Chômeurs : Main d’œuvre des industries du Mans travaillant en 1939 pour
la guerre et qui a refusé de reprendre le travail en faveur de l’occupant.
Dalots : Canalisations dallées traversant les routes et chemins.
Berme : Partie enherbée du bord de la route.
Les accidents
Mais avec la vitesse, les accidents se multiplient.
Beaucoup furent mortels sur les routes roses, trop roulantes et droites. Trop de gens y ont perdu la vie ….La vitesse et les règles élémentaires de priorité en forêt ne sont pas toujours respectées, surtout en semaine.
Bien des convois agricoles ou forestiers empruntent les ronds dans le sens inverse de la circulation.
Chaque année les routes sont entretenues, ci dessous la route Neuve dite route André Hallays (près du Wautot).
Autres articles concernant les voies forestières:
Les cartes pour se rendre à Bercé
Bibliographie :
Archives O.N.F. livrets journaliers des préposés des deux brigades de Bercé et témoignage des anciens.
GALLICA : Archives Départementales de la Sarthe.
Revue Au Fil du temps N°10 à 13 - Pages diverses (Y. Gouchet - 2000/2001)
L’Or Vert de la Sarthe aux éditions de la Reinette (2007 - Traces - Yves Gouchet )