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La famille Heintz
La maison forestière des Boussions est construite depuis 30 ans quand naît Laurent Heintz.
Le chasseur forestier Heintz (n° matricule 3129) garde domanial de 2ème classe, est né en 1844, et domicilié à Thoiré-sur-Dinan. Il débuta en forêt de Bercé 1872.
Au retour de la guerre de 1870 Le 28 septembre 1872
Il est affecté au triage n°6, à la maison forestière des Boussions.
Laurent Heintz C’est un homme affaibli par une dure campagne militaire de 1870 à 1871, qui se présente à son poste.
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La famille Leclercq
François-Joseph et son épouse Leclercq François Joseph Bernardin (La photo ci-dessus est prise en 1899)
François est né en 1835 à Quercamps (Pas-de-Calais), il devient garde à la M.F. des Forges jusqu’en 1878 et prend pour épouse une dame Blin.
« A été surpris par ses supérieurs jouant aux cartes avec des civils et été de ce fait sanctionné par la retenue d’une partie de sa solde.»
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Vêture, plaques et boutons
1 - Eaux et forêts….. « Force à la loi »
La seule vue de leur plaque invite à la sagesse d’éventuels saccageurs !
Cette marque distinctive de leur fonction d’autorité fait partie du costume des gardes du domaine ou des gardes particuliers. Dans les textes anciens, les gardes sont désignés comme assistants des officiers des Maîtrises des eaux et forêts mais on ne parlait guère alors de la «vêture» des gardes (leur tenue d’aujourd’hui).
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Carbonisation
Durant la dernière guerre : la carbonisation La carbonisation, pour une forêt, n’est pas un facteur d’équilibre, car le bois est bien souvent coupé très jeune, dégradant au passage le paysage et les sols.
Bercé en fut protégé dans les temps anciens. Dans une Notice (1), rédigée pour l’Exposition universelle de 1878, monsieur Larzillière, sous-inspecteur des forêts, écrivait :
Le seul mode de carbonisation dont l’usage soit général en France est le procédé des meules.
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Aménagements
La forêt de Bercé, au fil du temps n’a pas échappé aux défrichements.
Les traces néolithiques et gallo-romaine en font foi.
Les grands défrichements médiévaux se sont achevés autour de Bercé vers le 12ème siècle. A cette époque, la forêt faisait partie des possessions de la Couronne d’Angleterre.
Mais jusqu’en 1843 l’on constata la présence de vide bien souvent laissés par l’agriculture et l’élevage.
Elle devint forêt royale en 1337.
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Droits d’usage
En 877 l’ordonnance de Charles IX prise à Quiercy sur/Oise eut pour effet de rendre héréditaire la charge provinciale de " fonctionnaire royal " - Le fief, symbole de la féodalité au Moyen-âge, se transmet ainsi de père en fils.
Après Charlemagne, le Pouvoir Royal s'amenuise et celui des Comtes (Cômes) s’accroît. En 925 le Château du Loir est déjà construit, la terre de Château du loir, située dans la Province du Maine est au XI e Siècle partie intégrante de la Comté (1) d’Anjou.
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Foncier
Montons à 26 km d’altitude et prenons un peu de hauteur pour admirer ce que Jean Marie BALLU, ancien directeur régional de l’ONF qualifiait de « manteau d’Arlequin ».
Vue satellite de Bercé La propriété forestière Est aisée à délimiter avec le grand fossé de ceinture. et l’aide du Procès verbal de délimitation et de bornage dû à l’arpenteur Wautot en 1843 :
Terre du fossé rejetée vers la forêt : le fossé appartient alors à la forêt.
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La Glandée
De tous temps, on a glandé à Bercé, mais toujours dans le bon sens du terme. Dans le temps, menait au (parnage ou pasnage ou panage) les cochons (ou gorins) au pâturage ou à la glandée en forêt. La nourriture qui y était glanée n’était pas une charge pour les usagers… tout au contraire.
Au début du 20ème siècle c’était pour réapprovisionner les différentes pépinières du massif. Les femmes de forestiers étaient employées en priorité et on leur réservait des cantons qui étaient en général bien fournis.
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Scieurs de long
1480 à 1938. Annie Arnoult, a édité un livre sur le sujet et nous décrit cette vie hors du commun. *Les scieurs de long faisaient partie de ces nombreux migrants du Massif Central qui partaient régulièrement, en “brigades” ou en bandes pour des saisons de travail à l’extérieur. De septembre à juin, ils vivaient loin de leur village, au cœur de forêts lointaines, dormant dans des cabanes où ils affrontaient la froidure de l’hiver, pour scier les planches et les poutres dans les troncs des plus hauts arbres.