DES SECRETS BIEN GARDÉS
Les scieries
On sait scier du bois depuis l’Antiquité. L’invention de la scie à main (du latin secare, couper) est le fruit de l’observation, celle d’un homme qui aurait eu l’idée de reproduire dans du fer la denture de la mâchoire de requin ou les dents de la coquille Saint-Jacques.
Des modifications interviendront au fil des siècles sur la qualité et les matériaux des lames.
Mais c’est au 17ème siècle que l’on utilisera l’acier cémenté puis au 18ème siècle qu’arrivera l’acier fondu.
Le véritable essor du sciage en France ne se produira qu’à partir de la fin du 19ème siècle avec les scieurs de long et les moulins à scier. Cet essor sera lié à l’avènement de l’industrie métallurgique mise au service des machines (bâti en fonte) et des outils (lame en acier allié).
Tout d’abord mues par la force de l’eau puis par la vapeur, c’est l’électrification du monde rural entre les deux guerres qui contribuera à donner un élan supplémentaire aux scieries. Avec l’amélioration des transports, les grandes évolutions techniques se feront surtout sentir après la seconde guerre mondiale.
La scie circulaire, appelée la scie ronde ou encore la grande mécanique, n’apparut que timidement au début du 19ème siècle. Elle marqua un grand progrès grâce à sa vitesse élevée qui assurait une coupe régulière et continue. Mais réputée mangeuse de bois en raison du passage important et dévoreuse de membres de part sa dangerosité, les Français la bouderont longtemps.
Les scieries mobiles ou volantes en forêt de Bercé
Avec le cheval vapeur, la scierie devient “mobile ou volante”.
Il fallait 4 à 5 jours pour installer le matériel et les 16 m de rails du chariot. Quelques familles (il fallait être volontaire avec un grand V) vivaient ainsi au contact direct de la forêt.
Se rendre à proximité de la coupe, installer l’outil de débit est une pratique très ancienne datant des scieurs de long.
À partir du milieu du 19ème siècle et lorsque les outils de sciage vont se mécaniser, des scieries «volantes» ou « ambulantes » effectueront leur tour de France en passant par les chantiers forestiers de Bercé. A l’époque une multitude de petites exploitations forestières, naissent autour de la forêt de Bercé pour débiter les grumes en forêt. Celles-ci remplacent peu à peu les équipes de scieurs de long, surtout durant les guerres où la demande est grande et les scieries tout naturellement réquisitionnées.
Le 28 janvier 1928
Le garde Guiomard note à plusieurs reprises : Surveillance de la scierie mobile P.D 6 (P.215 de la vallée des Pierres) et Follets (article 20) : scierie mobile 16 mars 1928 (article 41 – de l’année 1926).
Cette pratique s’éteindra peu à peu dans les années 60 où les derniers scieurs itinérants se sédentariseront.
Les scieries de Vaas, Jamet à Thoiré,
Dupuis à Chahaignes,
Legeay et Gager à Pruillé l’Éguillé,
Papin et Pichot à Villaines sous Lucé,
Garnier à Laillé, Barillet et les
scieries Maillard & Bellanger à Écommoy,
Busson et Cavé à Verneil et Mayet...
et bien d’autres citées plus bas ou que
j’ai pu oublier...Toutes ces exploitations
familiales ont participé activement et très
directement à l’essor du marché du bois de
la forêt de Bercé, dite de Jupilles,
comme le précise l’entête de facture Adet.
A Pruillé l’ Éguillé
La scierie Ballion
Émile BALLION à embrassé la profession de scieur, en épousant Olga, dont le père Oscar CAULE dirigeait 3 scieries volantes. C’est avec lui qu’Émile (né en 1898) a appris l’affûtage. En 1927 il fonctionnait avec du matériel de location. Il sciait 2 m ¾ / jour, ……il fallait que ça tourne ! Venant du pays Landais, la famille Ballion débute au Lude, à la Porerie, et échouera à Bercé alors terre d’accueil. Ballion a scié au Lude et au Luart. Le plus long trajet d’Henri Thénaisie fut d’aller au Lude, (52 kms en une journée) pour récupérer la scierie BALLION qui était installée au Château-du-Lude, afin de l’emmener à Bercé, d’où elle ne repartira jamais. A Bercé, ils scient d’abord pour Cartereau (Boisselier)
Avant guerre, il y avait tellement de lapins, que les
Ballion essayaient chaque samedi de les chasser au
collet, sans y parvenir.
Lorsque la guerre vint, les Ballion s’expatrièrent
chez eux dans les Landes de Gascogne.
Le pont de Saumur sauta après que Pierre Ballion fut passé.
Lorsqu’ils arrivèrent là bas, il y avait tout autant sinon
plus d’Allemands. Ils y restèrent un mois et s’en revinrent
en Sarthe. Là, ils furent réquisitionné par les Français
pour les établissements Renault et Carel & Foucher (trains).
Elle fut autrefois volante « le 10 janvier 1930 dans la
parcelle 17 Xème série, et à la Guiltière le 12 juillet 1955).
Émile avait à l’époque une moto pour se déplacer.
Deux des fils, naîtront en forêt l’un en 1930 au rond de Verneil,
l’autre le 26 septembre 1931 au dessus de l’Embranchement,
à la villa Huguette (P.161), située à l’intersection de
la route du Pau et du CD13.
En 1935, Émile Ballion avait affûté lui même le godendart qui servit à l’abatage du Chêne Boppe.
Shmeisser était chargé de réparer la chaudière et le banc de scie La chaudière du banc de scie donnait des cendres que l’on mettait au fur et à mesure dans un trou (carrière). Un jour, Pierre et Georges (nés dans le sud ouest) ont poussé la poussette du petit Marc, un pont trop loin. Celui ci s’en sortit avec des brûlures aux pieds.
Il reprend la scierie FOREAU devenue plus tard, Cartereau à Pruillé-l’Éguillé, implantée en forêt de 1922 jusque vers 1934 (décès de Mr Cartereau en décembre 1938). Face à la Villa Huguette la scierie Ballion, faussement dénommée Cartereau est implantée dans la parcelle 170, le long de l’actuel CD13. Le tramway desservait ce lieu.
Émile Ballion s’est mis à acheter des bois en forêt après guerre, quand ses fils ont voulu moderniser la scierie.
La scierie Ballion dispose d’un excellent tracteur le Hürlimann conduit pour l’occasion le jour de la Photo par Marc.
Au fil du temps l’entreprise se sédentarisera sur Pruillé. Elle a été depuis le décès d’Émile en décembre 1987, reprise par ses fils puis par les Scieries du Maine. Ces ateliers disparurent progressivement … L’après-guerre sera l’occasion de constater des mutations qui vont transformer les travaux forestiers.
La scierie Ballion a été depuis le décès d’Émile en décembre 1987, reprise par ses fils puis par les Scieries du Maine.
Michel Ménard (Scieries du Maine) a repris en main la scierie Ballion, jusqu’à son decès en 2024.
Les tronçonneuses à deux hommes puis à un homme - Stihl, Rexo, Dolmar, Mc Culloch - et tracteurs forestiers, dont les célèbres Latil et Labourier, vont lancer la première vague de mécanisation en forêt. Du point de vue technique, la scie à ruban fixe ou mobile (scieries volantes) dont les principaux fabricants français sont : Marqcol, Rennepont, Guillet, Panhard Levasseur (le célèbre fabricant d’automobiles), GILLET, sans nommer les petits fabricants régionaux dont le passage éphémère n’a pas marqué l’histoire, supplante la scie circulaire et la scie alternative en raison de sa souplesse d’utilisation, de sa polyvalence et surtout de sa faible perte au trait.
La scierie/saboterie Penard Ernest.
Située dans le bas de la rue René Salmon à l’angle gauche de la route de St Mars d’outillé La scierie Penard est à gauche et le bistrot Morançais sur droite. Le Chabosson alimentait le moulin de St jean; le moulin de Saint-Jean faisait fonctionner une scierie de 1913 à 1926. Il tourna encore jusqu’en 1969 comme moulin d’échange (atelier et turbine sont enregistrés en 1943). Les témoins interrogés n’ont pas vu la scierie en fonctionnement, mais on connu ces bâtiments et sur le hangar il y avait comme enseigne un énorme sabot. Henri Compain achetait ses sabots chez M. Penard en 1942.
La saboterie lui appartenait ... quid de la scierie ?
À Marigné-Laillé
La scierie Berger Roger
Berger Roger de Marigné - Marchand de bois
La scierie Berger de Marigné est alors réputée pour sa grande
et belle production de parquet.
En lieu et place des Armatures Mancelles sur Marigné au début du 20e siècle, elle employait en forêt nombre de bûcherons et d’éhouppeurs. Deux camions alimentaient la scierie. Les arbres étaient hissés au treuil.
Située à l’emplacement actuel des Armatures Mancelles à Montrubert, elle était un moteur de l’activité du coin, profitant à ses débuts du débit de l’Aune.
L’Ouest-Éclair du 7 février 1920
fait état d’un accident à la Scierie.
Mr Berger fils, en débitant une pièce
de bois à la scie à ruban, s’est fait
prendre la main gauche et a été
sérieusement blessé.
La scierie Berger Roger à Marigné-Laillé possédait en 1934 pour le transport du bois un tracteur à chenilles Caterpillar de 20 cv. Elle possédait aussi un camion Lathil type B5 avec semi-remorque, année 1930 de 12 tonnes, un camion Lathil type H2-B8 avec triqueballe, année 1934 de 15 tonnes (Ouest Eclair 26 juillet 1934). En 1937, la maison Berger, de Marigné n’a toujours pas l’autorisation de se servir de son tracteur à chenilles pour la vidange des coupes, mais uniquement pour tirer fardiers ou chariots. En 1947 cela se déride un peu…. mais il faut surtout …éviter les semis.
Un nom parmi tant d'autres
Lequerlin Guillaume de Marigné
- contre maître
À Mayet
La scierie Cavé
Cavé Albert de Mayet - exploitant Fait partie des scieries importantes en Sarthe. La plus grande était au Mans : Carel & Fouché, et se trouvait à coté de la fabrique de wagons. La scierie de Mayet produit avant guerre 7 à 8 m³ de sciage de pin et de peuplier. Obsèques de M. Cavé le 9 mars 1949. Pour le transport de ses bois en 1934 la scierie Cavé possédait trois fardiers Quelques noms : Dubois Victor de Mayet - contre maître Cougne Georges de Mayet - contre maître
À La Chartre-sur-le-Loir
La scierie Pasquier
Hilaire Pasquier né en 1872 à Courdemanche est le directeur des scieries mécaniques, (son épouse Marie Tiger est née en 1877 à Bessé-sur-Braye). C’est en 1936 que leur gendre Jacques Lemaire né en 1900 à Vendôme, (marié avec Marie Thérèse Pasquier née en 1904) à La Chartre, devient directeur de la scierie. La scierie produit avant guerre 4 à 5m³ de sciage par jour. Hilaire Pasquier est à l’époque le président de l’Union syndicale des marchands de bois de la Sarthe. (Rappel : C’est l’USMBS qui acquît l’ancien chêne Boppe en 1935). Décès de M. Pasquier en mars 1941.
À Laigné-en-Belin
La scierie Bailleul frères
Ouest-Éclair du 1er mars 1932
Le 19 février 1932 M. Raux Narcisse,
bûcheron demeurant à Laillé,
commune de Marigné, travaillait pour
le compte de MM. Bailleul frères,
scierie mécanique à Laigné-en-Belin,
dans la forêt de Bercé. En voulant
ranger une coudée de chêne il s’est
fait écraser l’index de la main droite.
Douze jours de repos lui ont été prescrits.
À Ecommoy
La scierie Luce Auguste
Ouest-Éclair du 7 juillet 1926
Écommoy – Dans la nuit de samedi
à dimanche le feu s’est déclaré
vers 8h30 à la scierie de Mr Luce,
à la Mariette. Les habitants
aussitôt alertés par le tocsin
arrivèrent sur les lieux du sinistre,
prêtèrent leur concours aux pompiers
et purent se rendre maîtres du sinistre
en localisant les dégâts. Une grande
partie des machines sont hors d’usage
et le bâtiment les recouvrant est
complètement détruit. Les dégâts
s’élèvent à environ 80.000 francs.
Malheureusement l’entreprise n’est
parait il pas assurée et les causes
de cet incendie demeurent jusqu’à
présent inconnues.
En 1934 elle possède un moteur vapeur de 80 cv pouvant entraîner 3 rubans + 1 circulaire. Située à 2 km d’Écommoy et 10 km de la forêt, employant 15 personnes, elle pouvait scier jusqu’à 18 m³/j.
“C’était le premier employeur industriel de la ville.
Le plus ancien également. Créée en 1912 par la famille Luce,
la vieille scierie d’Écommoy a beau s’être appelée Belinoise
puis Belipa, ces changements de noms, malgré de fréquents
soubresauts, n’avaient jamais trop affecté son fonctionnement,
la cheminée et sa fumée crachant fidèlement leurs poumons
devant cette orée de Bercé."
(Maine Libre du 7 novembre 2012)
Quelques noms :
Hautreux Marcel d'Ecommoy - commis
Lampin Lucien d'Ecommoy - exploitant
À Chahaignes
La scierie Vannier
Mobile en un premier temps, elle a tout comme les autres, bénéficié de la proximité de la forêt pour y établir son activité.
Une fois, une autorisation qui avait été accordée de longue date par un inspecteur des Eaux et Forêts, s’est transformée une semaine après le montage de la scierie Vannier, en un refus catégorique de la part de son successeur. Il a donc fallu démonter en toute hâte! (A.Vannier)
Camion gazogènes des ouvriers Renault stationnés sur la place de Chahaignes en 1940 (Photo Vannier). Au début, il n’y en avait pas beaucoup : 1 à la scierie Adet, 2 à la scierie Berger. Les arbres étaient hissés au treuil sur le côté des camions.
À Jupilles
La scierie Bignon
Jupilles était un village entièrement tourné vers la forêt. A Jupilles comptait en 1906, 1256 habitants, 162 Sabotiers, 19 Sculpteurs, 7 Menuisiers, 3 Tonneliers, 5 Brossières….
Le 9 février 1930 : Incendie de la scierie Bignon de Jupilles
A la scierie Bignon le moteur à vapeur a pris feu au ras du
moulin dans la vallée du Dinan (moulin ayant appartenu au
prince Charles de Beauveau, situé en dessous du Tertre Fouquet).
Quelques noms de professionnels habitants Jupilles mais
travaillant souvent dans les scieries avoisinantes:
Peigné Georges de Jupilles - scieur chez Ballion
Perroux Gaston de Jupilles - scieur chez Ollivier Gaston
Roullier Daniel de Jupilles - scieur chez Foreau A
Joly Jean Marie de Jupilles - scieur chez Morançais A.
Bignon Georges de Jupilles - scieur chez Ollivier Gaston
Rocher Georges de Jupilles - scieur chez Ballion
Morançais Marcel de Jupilles - scieur chez Gager
Villemare Joseph de Jupilles - scieur affuteur
À Beaumont-Pied-de-Bœuf
La scierie Allard
Est une affaire de famille créée par Émile, en 1926 qui fabriquait les supports de mines de charbon, fournissait du matériau dans les tanneries sarthoises et du combustible. En 1946 son gendre Gaston Vivian reprend l’affaire. Après l’incendie de 1949, le stockage d’un grand nombre de coupes se fera chez les Allard. En 1952 André Allard (décédé en 1981 à 50 ans et fils d’Émile) apportera la modernisation. Émile Allard décèdera en 1976 à 73 ans.
À Saint-Vincent-du-Lorouer
La scierie Adet
Adet s’associe avec Vaillant Auguste en 1924.
La première scierie de Saint-Vincent utilisait l’énergie hydraulique au moulin de Vaubouillé. La scierie du Héron ou Gare Chêne, utilisait la force motrice à vapeur avec des courroies de 40 cm de large, et il y avait un cheval affecté à l’alimentation en bois du grand ruban. Un camion alimentait la scierie. Les arbres étaient hissés au treuil. L’entreprise Adet employait 20 personnes dont Adet Louis Armand né à Bouloire le 17 juin 1875.
Louis Armand Adet est trésorier
du Syndicat des marchands de bois
dont M.Yvon, (Bonnétable) en était
le secrétaire et M. Pasquier
(La Chartre-sur-le-Loir) le Président.
M. Lemaire était le gendre de Pasquier. Il y avait aussi Louis Breton (homme de confiance et affûteur) issu d’une famille de sabotiers de Jupilles et Michel Breton né en 1932 qui a travaillé avec Louis jusqu’à l’âge de 22 ans à l’affûtage et en salle des machines. Il fut ensuite transporteur en 1950 (roulier), il menait un tracteur Lathil quatre roues motrices et une remorque à deux roues. Louis a arrêté en même temps que la scierie Adet et Les fils entre 1956 et 1962.
Marcel Adet, le fils était bronchiteux… à moins que cet état ne soit du tout simplement à la poussière de bois dont on sous-estimait à l’époque l’importance des dégâts sanitaires.
Avec son jeune frère : le petit Lucien, né en 1929, la scierie Adet s’arrêta en 1963 et Lucien partit au Gabon. Elle fut reprise par Hardouin qui l’a malheureusement fait couler. M. Roger Derré son gendre, avait une scierie à Château-Renault. Fait divers : « En 1935, le patron et sa femme en admirant les arbres dans le canton de Sermaize ont buté avec la voiture, dans un arbre » (témoignage de Thérèse Breton).
Ce 11 septembre 1959, c’est le camion de l’entreprise Breton de Bourgueuil (37) qui bascule dans le fossé au niveau de la parcelle 174, sur la route de la Marchandière.
La mère de Mme Cissé (mère d’André), Suzanne Trouillebout (née Boizard) cubait aussi le bois en Forêt.
Voici réunis une partie du personnel de la scierie Adet.
Il y avait aussi M. Hanteville (Père de Maxime à Jupilles) qui alimentait la chaudière, MM. Vérité était scieur et Vivet menait le grand ruban. Le beau-père de Mme. Berthelon : Mr Riehl écorçait les bois. Mr Hertereau, Mr Chantoiseau (Père) était bûcheron, Pierre Bouyer qui travaillera ensuite chez Luce à Ecommoy, sans oublier les paysans débardeurs : Aubert (2 ou 3 frères), Guillerm, Roullier, Thenaisie, Legeay (Père de Léon). Cela en faisait du monde !
Paulette Berthelon, épouse de Pierre, ancienne épicière à Saint-Vincent-du-Lorouër est entrée le 1er Août 1937 chez Louis Armand Adet où elle est restée jusqu’en 1945 date de la liquidation du bois, et reprise de la scierie par le fils : Marcel. Elle sera d’abord apprentie (aide comptable) puis déclarée à la Sécurité Sociale le 1er janvier 1939. Elle effectuait le cubage et les estimations en forêt avec son patron.
Son premier rendez-vous en forêt fut avec Mr. Hurteau
de Saint-Fraimbault, qui recherchait du hêtre au rond
du Nacron.
La sépulture de Mme Adet à lieu à St Vincent le 2 février 1940.
De 1966 à 1980, en Sarthe l’on passe de 86 à 54 scieries…
Les marchands de bois eux sont toujours présents sur le parterre des coupes !
Mais combien depuis ont fermé… ?
Autres liens concernant les moyens d’exploitation de Bercé
Bibliographie :
Archives ONF et témoignages oraux (été 1997) de Paulette Berthelon, Thérèse Breton et Maurice Vérité. Recherches d’Éliane Bourbao - Photo du bas : Numéro spécial Au Fil du Temps d’Aout 2015.
La Scierie Française: Un métier d’expert : Histoire et Evolution Sociologique. Étude de l’Observatoire du métier de la scierie (Editions L’Harmattan) par Maurice Chalayer.
Le massif forestier de Bercé (Y. Gouchet - 2002) & Bercé, une forêt d’exception (Y. Gouchet - 2018)
PDF issu du n° spécial 14 de la revue Au Fil Du Temps du Samedi 29 août 2015 sur Saint-Vincent du Lorouër.