DES SECRETS BIEN GARDÉS
Maison forestière des Étangs
La maison forestière des Étangs, située sur la commune de Saint-Vincent du Lorouër est aujourd’hui différente de la précédente. Bâtie en 1817, elle était au fil du temps, devenue trop petite pour une famille moderne. Située en versant sud du plateau, elle est bordée de 1,12ha de terre, au dessus des sources de l’Hermitière, près du rond Wautot. Elle jouit de part sa situation d’un environnement ensoleillé.
Voici la liste des forestiers ayant occupé cette maison forestière :
Anecdotes lièes au poste :
Benoît (Laurent Eugène) né le 1er août 1874 à Pruillé-l’Éguillé, est décédé au poste en juin 1922. Le garde Guiomard fait partie du corps des chasseurs forestiers qui a servi durant la grande guerre. Il est décoré en 1924 de la médaille militaire par le général au cours d’une prise d’armes au 117ème R.I. Chaque année il se souvient de ses copains tombés au champ d’honneur. « L’après-midi du 11 novembre 1925, suis allé à Saint-Vincent-du-Lorouër, sur la tombe des morts pour la France, durant la grande Guerre, en signe d’hommage et de respect. En 1926 : “Honorer leur souvenir “. »
Modification interne par adjonction de cloisons dans la grande pièce principale en novembre 1925 par l’entreprise Pichon de Pruillé-l’Éguillé et mise en place de graviers dans la cour.
Guiomard participe au recensement de la population de Saint-Pierre le 7 mars 1926. Appelé à continuer son service au poste des Dunes à Quiberon, il fut regretté de tous ses voisins, et en particulier de la famille Vérité habitant la Grefferie chez lesquels il venait faire les foins et Les Thénaisie auxquels il laissa son chien. Eugène Lasnier occupait auparavant un poste en Algérie à Zid-El-Moumen.
Volard écrit sur son livret ce 24 juillet 1942 : « Au poste jusqu’au 28 juillet, mort de mon fils » : Séminariste, l’abbé Maurice Volard est malencontreusement écrasé par un camion allemand, au croisement du Héron (Saint-Vincent).
À sa retraite Volard prend le poste de secrétaire de mairie à Saint-Pierre-du-Lorouër. Peltier (fils) arrive en 1949. Son épouse est une fille Moineau de Jupilles. De juin à août 1951 : jalonnement, pose et montage des poteaux pour l’arrivée de l’électricité initiée en 1936 qui se concrétise enfin. Le 11 avril 1959 : ouverture de deux fenêtres au nord par Boucher de Jupilles. 24 mars 1960 : installation d’une électropompe avec réservoir à pression sur le puits. 8 mai 1961 : début de construction d’un hangar aux frais de Peltier, mais le cyclone du 11 mars 1963 le détruira. Peltier en reconstruira un plus grand.
Afin de retenir les jeunes forestiers, une programmation de rénovation des maisons est entreprise …. Le 21 juin 1976 : début des travaux de rénovation avec les ouvriers forestiers : Albert Berdot, Georges Dronne, Pierre Pottier. J.C. Renault, participe aussi en travaillant à l’époque en plomberie chez Jarrossay. En septembre 1991 construction de deux chambres à l’étage.
Photo ci-dessus prise à l’hiver 1975/1976 : Père et fils Orlandini de Jupilles, en couverture sur le toit de l’extension.
« Durant la rénovation, j’émigre là où je trouve de la place à savoir : d’avril à décembre 1976 sur Thoiré au « Vau-Thierry », de janvier au 20 mai 1977 aux « Péloisières » sur Saint-Vincent et enfin du 20 mai au 15 août 1977 au « Pavillon de Bercé », tout en participant aux travaux de gros-œuvre. »
13 septembre 1977 : Arrivée du téléphone.
Autres articles concernant les maisons forestières :
Maison forestière des Profonds-Vaux
Maison forestière des Boussions
Maison forestière de la Doucinière
Maison forestière de la Huberdière
Maison forestière des Hutteries
Maison forestière des Renardières
Bibliographie :
Revue Au Fil du Temps N° 22 - Pages 5 à 7 (Y. Gouchet - 12 -2003)