DES SECRETS BIEN GARDÉS
Pics et insectes
L’atout biodiversité des vieux peuplements
A propos
Entre tiques et pics…
Sans doute le plus dangereux de nos protagonistes, bien présent dès les premiers beaux jours.
Comment échapper à l’épidémie ?
Voici le pédigrée de cet insecte ravageur
« Parler de biodiversité en forêt ne peut s’envisager sans faire référence aux coléoptères saproxyliques. Les organismes saproxyliques se définissent comme des espèces qui dépendent, au moins pendant une partie de leur cycle de vie, du bois mort ou mourant d’arbres moribonds ou morts debout ou à terre, ou de champignons lignicoles, ou encore de la présence d’autres organismes saproxyliques. »
– Speight, 1989 dans Saproxylic invertebrates and their conservation.
Le maintien d’arbres d’accueil, de gîtes à chauves-souris, d’arbres à trous de pics noirs ou autres, les 65 espèces d’oiseaux qui nichent à tous les étages de la sylve ou les 600 Kg de vers de terre à l’hectare participent au maintien de cette biodiversité au même titre que les cavités naturelles dans le tuffeau.
le pic noir
Inféodé à la haute futaie sur Bercé depuis peu : le pic noir aime à nous rappeler sa présence de temps à autre par son cri ou son vol si caractéristique.
La LPO et l’ONF veillent ensemble à la protection de cet oiseau discret, en laissant quelques îlots de bois sec, dans chacune de ses aires. La présence des vieux bois est pour lui gage de stabilité de son aire.
Michel Marc a été parmi les tous premiers, dans les années 1970 à diagnostiquer sa présence à Bercé.
Cortège impressionnant dans cette grande futaie avec l’un des plus petits oiseaux : Le troglodyte.
Autres liens concernant les curiosités de Bercé
Bibliographie :
Bercé, une forêt d’exception (Y. Gouchet - 2018)